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ECG

Un mode d’emploi
tu adopteras

Le parcours idéal
tu suivras

Un beau paysage
en vue tu auras

Sur la même
longueur d’onde
tu seras

Ton instinct
clinique
tu éveilleras

Sur les branches d’arbres
tu te percheras

Avec du bon sens
tu t’en sortiras

Un grand champion
tu deviendras

Dans un salon et trois chambres tu logeras

Dans un salon et trois pièces tu logeras

Anatomie clinique

1. Anatomie

Le cœur est un muscle de forme conique, situé dans la cavité thoracique, occupant le médiastin, entre les deux poumons, derrière le sternum et devant le rachis dorsal. Il est orienté à gauche et repose sur le diaphragme. Sa taille varie en fonction de la taille du patient, mais environ 12,5 cm de longueur sur 9 cm de largeur. Son poids varie entre 250 à 350 g, en fonction de la taille du patient, l’âge, le sexe et la condition physique. Il est ainsi plus lourd chez le sportif et plus léger chez le sujet âgé.

 

La paroi cardiaque est constituée de 3 couches : l’endocarde, le myocarde et l’épicarde. Le myocarde est la couche la plus épaisse, se contractant à chaque battement cardiaque. Le péricarde quant à lui entoure le cœur comme un sac protecteur. Nous distinguons le péricarde fibreux et le péricarde séreux. Ce dernier comporte une portion pariétale et une portion viscérale, collée directement au cœur. Entre ces 2 portions existe un espace virtuel, pouvant contenir physiologiquement 10 à 20 mL de liquide séreux.

 

Bon à savoir !

A l’occasion de différentes affections, l’espace péricardique peut contenir anormalement une quantité importante de liquide, pouvant compromettre la fonction contractile du cœur et aboutissant à la tamponnade cardiaque.

 

Il s’agit d’un gros muscle automatique, qui éjecte le sang dans les circulations systémique et pulmonaire, avec une moyenne de 60 à 80 bpm. Il est constitué anatomiquement de 4 cavités, regroupées physiologiquement selon leur appartenance au cœur gauche ou au cœur droit.

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Du côté droit, nous distinguons l’oreille droite (OD) qui recueille le sang veineux désoxygéné et arrivant par les veines cave supérieure et inférieure, mais aussi du sinus coronaire. Une fois remplie, l’OD déverse le sang vers le ventricule droite (VD) : il s’agit de la systole auriculaire droite. L’OD est séparée du VD par la valve tricuspide. Une fois rempli, le VD à son tour éjecte le sang désoxygéné via l’artère pulmonaire pour s’oxygéner au niveau des poumons : c’est la systole ventriculaire droite.

 

Le cœur gauche comporte l’oreillette gauche (OG), qui récupère le sang oxygéné après son passage dans les poumons par les veines pulmonaires. Une fois remplie, l’OG déverse le sang vers le ventricule gauche (VG) : il s’agit de la systole auriculaire gauche. L’OG est séparée du VG par la valve mitrale. Une fois rempli enfin, le VG pompe le sang dans la grande circulation via l’aorte : c’est la systole ventriculaire gauche.

 

Il faut savoir que les deux systoles auriculaires droite et gauche se font simultanément ; puis après un petit délai, les deux systoles ventriculaires droite et gauche ont lieu de façon synchrone.

 

Bon à savoir !

Lors d’un bloc de branche intra-ventriculaire, nous observons une perte de la synchronisation des deux systoles ventriculaires, conduisant à un retard d’un ventricule par rapport à l’autre.

 

Les deux ventricules sont séparés par le septum inter-ventriculaire, alors que les deux oreillettes sont séparées par le septum inter-auriculaire. Enfin, les oreillettes sont séparées des ventricules par le septum auriculo-ventriculaire, dans lequel sont positionnées les valves cardiaques. En fait, il s’agit plus d’un sillon auriculo-ventriculaire, creusé à la surface du cœur.

 

Bon à savoir !

Les septums, ou plus précisément les valves, sont des structures fibreuses, l’influx nerveux ne pouvant pas s’y propager.

 

L’épaisseur de la paroi des 4 cavités cardiaques dépend de leur régime de pressions. La paroi des oreillettes est plutôt mince car il y règne un régime de pressions faible (notamment l’oreillette droite), se contentant de déverser le sang dans les ventricules.

 

Bon à savoir !

Lors d’une tamponnade, la pression du liquide péricardique en excès dépasse rapidement celle de l’oreillette droite, empêchant le remplissage de celle-ci. Nous parlons alors d’une adiastolie, expliquant le tableau clinique de la tamponnade : triade de Beck (collapsus, turgescence des veines jugulaires et assourdissement des bruits du cœur).

 

Par ailleurs, la paroi du ventricule gauche est plus épaisse que celle du ventricule droit. En effet, le ventricule gauche se contracte contre une résistance élevée correspondant à la pression systémique régnant dans l’aorte. La chambre cardiaque du ventricule gauche est également plus spacieuse permettant un volume d’éjection systolique adapté.

Bon à savoir !

Un infarctus du myocarde antérieur étendu, intéressant le cœur gauche, peut se compliquer rapidement d’un choc cardiogénique car il touche une masse musculaire très importante.

 

Disons enfin que le cœur est une sorte de maison avec un salon, correspondant au ventricule gauche, et trois pièces, correspondant au ventricule droit et aux deux oreillettes. Cette maison a une arrivée et une évacuation d’eau correspondant à l’arrivée du sang par les veines caves et les veines pulmonaires, et son éjection à travers l’artère pulmonaire et l’aorte.

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